La fabrication des antibiotiques naturels
Alexander Fleming admire une boite de petri contenant des bactéries.
Tout d’abord, pour fabriquer les antibiotiques naturels, il faut sélectionner des souches de micro-organismes qui produisent le plus d’antibiotiques et ensuite déterminer les meilleures conditions de culture ( température, nature du support etc.). Par exemple, avant la pénicilline G était produite à partir de la Penicillium notatum de Fleming ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
La fabrication actuelle des antibiotiques
Une cuve de fermentation pour le champignon
Nous venons de voir la fabrication naturelle des antibiotiques. Nous allons maintenant aborder la production d'un antibiotique de nos jours, tout en restant sur l'exemple de la pénicilline.
Aujourd'hui, la fabrication des antibiotiques se caractérise par trois conditions. Ces trois conditions doivent être respectées pour pouvoir produire l'antibiotique à grande échelle.
Ce n'est qu'à partir du moment où les trois conditions sont respectées que la production en usine de l'antibiotique peut commencer.
Aujourd'hui la pénicilline n'est plus fabriquée comme avant. La première étape de la production de la pénicilline est la fermentation du champignon. A partir de cette opération, nous obtenons la pénicilline naturelle.
Tout d'abord, pour la fermentation du champignon, nous avons désormais recours à des cultures en profondeurs (donc en anaérobie) en milieu liquide. Ce milieu de culture liquide avec une composition et un pH bien déterminés est introduit dans des cuves hermétiquement closes de 50 à 100m^3 de capacité. Ensuite, le jus obtenu à la sortie de la cuve d'incubation est filtré. C'est un liquide complexe contenant l'antibiotique désiré mais aussi tous les autres produits du métabolisme du micro-organisme.
Pour finir, l'antibiotique ainsi obtenu qui est convenablement desséché à basse température, doit être soumis aux essais imposés par le codex : diverses réactions et divers titrages, opérés grâce à des techniques chimiques ou biologiques, visant à retirer les impuretés notamment les substances pyrogènes et les histamines.
La seconde étape est l'hémisynthèse : l'hémisynthèse a pour objectif de développer différentes pénicillines afin de remplacer certains antibiotiques antérieurs devenus inefficaces à la suite de développement de résistances ou d'élargir le spectre d'action de certaines pénicillines. La modification chimique d'un précurseur biologique de la pénicilline a permis la synthèse d'un grand nombre de pénicillines semi-synthétiques.
Le médicament ainsi préparé est alors conditionné sous la forme galénique qui convient à sa future utilisation thérapeutique : flacons stériles contenant des doses de poudre pour injections, réparties en ampoules, ou même en flacons multi-doses. D'autre formes existent comme les comprimés, collyres, instillations, pommades...
Aujourd'hui, la fabrication des antibiotiques se caractérise par trois conditions. Ces trois conditions doivent être respectées pour pouvoir produire l'antibiotique à grande échelle.
- Tout d'abord, l'antibiotique doit couvrir un large spectre d'action.
- De plus, on s'assure de sa pharmacocinétique, c'est-à-dire qu'il faut qu'il y ait absence d'effets secondaires néfastes sur l'organisme, ou que le rapport bénéfice / risque soit positif.
- Enfin, on doit s'assurer que la fabrication de l'antibiotique sera rentable.
Ce n'est qu'à partir du moment où les trois conditions sont respectées que la production en usine de l'antibiotique peut commencer.
Aujourd'hui la pénicilline n'est plus fabriquée comme avant. La première étape de la production de la pénicilline est la fermentation du champignon. A partir de cette opération, nous obtenons la pénicilline naturelle.
Tout d'abord, pour la fermentation du champignon, nous avons désormais recours à des cultures en profondeurs (donc en anaérobie) en milieu liquide. Ce milieu de culture liquide avec une composition et un pH bien déterminés est introduit dans des cuves hermétiquement closes de 50 à 100m^3 de capacité. Ensuite, le jus obtenu à la sortie de la cuve d'incubation est filtré. C'est un liquide complexe contenant l'antibiotique désiré mais aussi tous les autres produits du métabolisme du micro-organisme.
Pour finir, l'antibiotique ainsi obtenu qui est convenablement desséché à basse température, doit être soumis aux essais imposés par le codex : diverses réactions et divers titrages, opérés grâce à des techniques chimiques ou biologiques, visant à retirer les impuretés notamment les substances pyrogènes et les histamines.
La seconde étape est l'hémisynthèse : l'hémisynthèse a pour objectif de développer différentes pénicillines afin de remplacer certains antibiotiques antérieurs devenus inefficaces à la suite de développement de résistances ou d'élargir le spectre d'action de certaines pénicillines. La modification chimique d'un précurseur biologique de la pénicilline a permis la synthèse d'un grand nombre de pénicillines semi-synthétiques.
Le médicament ainsi préparé est alors conditionné sous la forme galénique qui convient à sa future utilisation thérapeutique : flacons stériles contenant des doses de poudre pour injections, réparties en ampoules, ou même en flacons multi-doses. D'autre formes existent comme les comprimés, collyres, instillations, pommades...
Exemples de composition de certains antibiotiques
Augmentin
L'Augmentin est composé de deux substances actives :
Amoxicilline environ 500,00 mg sous forme d’amoxicilline trihydratée
Acide clavulanique envrion 62,50 mg sous forme de clavulanate de potassium
· Mais il est aussi composé d'autres composants, moins important comme la silice colloïdale hydratée, la silice colloïdale anhydre, le stéarate de magnésium...
Amoxicilline environ 500,00 mg sous forme d’amoxicilline trihydratée
Acide clavulanique envrion 62,50 mg sous forme de clavulanate de potassium
· Mais il est aussi composé d'autres composants, moins important comme la silice colloïdale hydratée, la silice colloïdale anhydre, le stéarate de magnésium...
L'amoxicilline
L'amoxicilline est composée des mêmes substances actives que l'Augmentin. Ses autres composants sont en revanche différents : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, povidone, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, dioxyde de titane (E171).
Nous allons nous intéresser d'avantage aux substances actives des antibiotiques.