Le fonctionnement de la résistance
Dans cette partie, nous verrons tout d'abord les différentes stratégies que la bactérie résistante peut employer pour se débarrasser des antibiotiques. Puis, nous nous pencherons sur le processus qui permet à une bactérie d'acquérir la résistance (pour la résistance acquise).
Les stratégies des bactéries pour résister
Les différents mécanismes de la résistance d'une bactérie aux antibiotiques.
Source: université de Liège
Pour résister aux antibiotiques, les bactéries peuvent mettre en oeuvre 4 stratégies : (les couleurs des mots clés correspondent aux couleurs du schéma).
- Le brouillage : L’inactivation de l’antibiotique, pour le rendre inoffensif, grâce à des enzymes
- Le blindage : Empêcher l’accès de l’antibiotiques à sa cible. ex : les teracyclines, macrolides et les quinolones, que certaines bactéries rejettent à l'extérieur, à l'aide d'une pompe, ou encore en renforçant la paroi.
- Le camouflage : les bactéries peuvent se modifier, pour ne plus correspondre à la cible de l’antibiotique, et se rendre insensibles à son action : les récepteurs sont altérés pour empêcher l'antibiotique de "s'arrimer".
- L’ esquive : Les bactéries peuvent substituer à la cible une autre molécule, non affectée par l’antibiotique.
L'acquisition de la résistance
Les bactéries s'échangent du matériel génétique, pour partager des caractéristiques avantageuses, comme la résistance.
Ce processus de transfert de la résistance est appelé conjugaison. Au début de la conjugaison, une bactérie, possédant des plasmides, harponne une autre bactérie. Elle transmet alors le plasmide intéressant. |
Image du haut de la page provenant du site anglais Medchrome.com, traduite en langue française par nos soins.