L'antibiogramme, début de l’expérience
L'antibiogramme est souvent réalisé en milieux hospitalier, afin de déterminer quelles antibiotiques sont efficaces sur une bactéries donnée. En effet, l'antibiogramme vise à trouver l'antibiotique le plus efficace sur les bactéries prélevées sur patient.
Un antibiogramme permet donc de savoir si une bactérie est résistante ou non à un antibiotique.
La réalisation d'un antibiogramme est plutôt simple : il suffit de prendre une souche bactérienne, qu'on introduit dans un milieu nutritif ( qui contient des nutriments nécessaires à sa survie, par exemple de la gélose). Puis, on dépose différents antibiotiques (sous forme de petites pastilles) de façon équitable - la distance entre les différentes pastilles doit être la même - .
Enfin, on met les poites de Petri (boites rondes contenant les bactéries et les antibiotiques) dans l'étuve à 37° C pendant 24 heures.
Au bout des 24 heures vient l'étape de la lecture de l'antibiogramme. C'est cette étape qui permet de déterminer si une bactérie est résistante à un antibiotique.
Ci-dessous, vous trouverez une vidéo ( annotée ) de l'expérience. Cliquez sur le bouton 'play' pour la regarder.
Un antibiogramme permet donc de savoir si une bactérie est résistante ou non à un antibiotique.
La réalisation d'un antibiogramme est plutôt simple : il suffit de prendre une souche bactérienne, qu'on introduit dans un milieu nutritif ( qui contient des nutriments nécessaires à sa survie, par exemple de la gélose). Puis, on dépose différents antibiotiques (sous forme de petites pastilles) de façon équitable - la distance entre les différentes pastilles doit être la même - .
Enfin, on met les poites de Petri (boites rondes contenant les bactéries et les antibiotiques) dans l'étuve à 37° C pendant 24 heures.
Au bout des 24 heures vient l'étape de la lecture de l'antibiogramme. C'est cette étape qui permet de déterminer si une bactérie est résistante à un antibiotique.
Ci-dessous, vous trouverez une vidéo ( annotée ) de l'expérience. Cliquez sur le bouton 'play' pour la regarder.
L'antibiogramme : Vidéo annotée
Deuxième partie de l'expérience
Antibiogramme, le Jour d'Après.
Non, cette image ne représente pas une plaque de gaz mécontente mais un antibiogramme ! Les trois pastilles colorées (rouge ou bleu) sont les antibiotiques. Autour de chaque antibiotique, on remarque un disque translucide (le fond étant noir) : c'est la partie où les bactéries ont été tuées par l'antibiotique. Le reste de la plaque est opaque, ce qui montre la présence de bactéries.
Lecture de l'antibiogramme
Grâce à ce tableau fourni par la professeur de Faculté de Sciences, nous avons pu déterminer si une souche bactérienne était sensible ou résistante à un antibiotique donné.
On mesure donc le diamètre du disque translucide autour de la pastille d'antibiotique, et on compare la valeur obtenue avec celle du tableau à droite. On peut en déduire si une bactérie est résistante, intermédiaire ou sensible à un antibiotique, et donc adapter l'antibiothérapie, pour proposer au patient l'antibiotique le plus efficace pour son infection. Note : en Zone intermédiaire, l'efficacité de l'antibiotique sur la bactérie n'est pas sûre. Il vaut mieux alors prendre un autre antibiotique, auquel la bactérie est sensible. |
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D'autres types d'antibiogrammes
Autres méthodes
Exemple d'antibiogramme automatisé: le VITEK de Biomerieux.
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Il existe bien sûr d'autres méthodes pour réaliser un antibiogramme.
Celle qui est utilisée actuellement dans les CHU est automatisée, et fonctionne en faisant un panel de tubes à essais, tous contenant une souche bactérienne et un antibiotique. Après 24h, si l'automate détecte que le tube est trouble, il donne comme résultat "résistant", alors que s'il est translucide, le résultat est "sensible". Comme c'est un procédé automatisé, on peut réaliser beaucoup plus de tests avec des concentrations différentes : on gagne donc en précision. Pourtant, ce procédé nécessite du matériel et du temps : il est donc cher et réservé aux infections graves. |